Instant Science

Jusque-là parent pauvre des titres, la présence de la science et des chercheurs s'est accrue dans les médias à la faveur de la crise pandémique actuelle. Effet passager ou début d'un vrai changement?

La gestion de la crise du nouveau coronavirus met à nu le fossé énorme entre la politique et la science.

Recherches et initiatives scientifiques se multiplient pour contrer la propagation du coronavirus. Ce bulletin retrace les efforts canadiens en ce sens.

En pleine crise de COVID-19, faut-il mettre en quarantaine ou en quatorzaine? Beaucoup se posent la question alors que le confinement de 14 jours est devenu la règle.

Des chercheurs de l'Université Laval ont identifié dans un champignon microscopique du Nunavut, une région très froide du Grand Nord canadien, une molécule pouvant anéantir la résistance de l'agent responsable de la malaria, Plasmodium Falciparum au traitement appliqué jusqu'à maintenant. Mais il y a encore bien des étapes à franchir pour mettre en oeuvre un traitement à base de la molécule appelée, mortiamide.

Le chercheur et professeur à l'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information de l'Université de Montréal, Vincent Larivière et sa collègue de l'Université d'Indiana, Cassidy R. Sugimoto ont récemment signé un article dans la revue américaine Nature dans lequel ils soulèvent le retard du Canada en ce qui concerne l'accès gratuit aux articles scientifiques. Dans cette entrevue, le professeur Vincent Larivière explique qu'il faut davantage créer des infrastructures si l'on souhaite régler ce problème.

Au Canada, les organismes de financement de la recherche n’assurent pas encore suffisamment l’accès gratuit aux articles scientifiques, selon une récente publication dans la revue Nature.

Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Montréal et publiée dans la Revue Child development indique que plusieurs situations sociales vécue directement ou indirectement par les jeunes du secondaire comme le divorce, la perte d’un emploi et un accident de la circulation peuvent les pousser à abandonner les études.

Le don de sang chez les personnes noires au Québec est un enjeu permanent. Le problème, c’est qu’il y a une forte prévalence d’anémie falciforme ou drépanocytose chez cette catégorie de la population. Les enfants ou les adultes qui souffrent de cette maladie doivent recevoir alors du sang d’un donneur proche de leur bagage génétique pour se maintenir en santé. Sauf que convaincre les personnes de la communauté noire à donner leur sang est parfois difficile. Le Mois de l’histoire des Noirs célébré en février est l’occasion de rejoindre les personnes noires sur l'importance et de les sensibiliser sur l’enjeu de l’anémie falciforme.

Des chercheurs canadiens ont révélé dans une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association qu’un patient sur trois déclaré asthmatique n’a pas en réalité la maladie, faute d'un bon diagnostic confirmé par des tests appropriés.

Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs du centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal démontre que l'apparition des signes de vieillissement cognitif et de démence est retardée chez les personnes bilingues contrairement aux unilingues.

Un rapport de l'UNESCO constate une amélioration de la collaboration scientifique internationale. Ce sont surtout les pays en développement qui donnent la direction avec une augmentation du nombre d'articles scientifiques résultant d'une coopération entre chercheurs de différents pays.

Des chercheurs constatent que le manque de micro-organismes protecteurs et la production de certaines bactéries pro-inflammatoires augmente le risque de la maladie de Crohn. C'est une piste importante pour la mise en oeuvre d'un traitement contre cette maladie qui touche un nombre croissant d'enfants au Canada.